Gardiennage privé sur la voie publique à Luxembourg-Ville -Les conseillers déi Lénk déposent des recours devant le tribunal administratif

Luxembourg, le 6 mai 2021

Communiqué de presse

Depuis le 1er décembre 2020, en fonction d’une convention avec la Ville de Luxembourg, des agents d’une société privée de gardiennage et de surveillance patrouillent dans le quartier de la Gare et la Ville Haute, accompagnés de chiens de garde. A partir du 15 mai 2021, le quartier de Bonnevoie viendra s’ajouter au périmètre de contrôle de ces  agents, chargés d’une mission de sécurisation de l’espace public.

Devant l’inaction de la Ministre de l’Intérieur à l’encontre de ces agissements anticonstitutionnels et illégaux, malgré deux demandes écrites, et le refus persistant du Collège échevinal d’y mettre fin, les conseillers déi Lénk à Luxembourg-Ville Ana Correia Da Veiga et Guy Foetz  ont introduit deux recours devant le Tribunal administratif, l’un dirigé contre les décisions de la Ministre de l’Intérieur et l’autre contre les décisions du collège des bourgmestre et échevins de la Ville de Luxembourg.

Les  deux requérant.e.s  sont bien conscient.e.s de la situation difficile tout particulièrement dans le quartier de la Gare et ils ne veulent nullement la minimiser,  mais ils demandent que le collège échevinal respecte les limites de l’Etat de droit.

Au regard de la Constitution, seule une loi peut régir les attributions des forces de l’ordre. Quant à la loi relative aux activités privées de gardiennage, elle ne prévoit aucunement la possibilité de charger des acteurs privés de missions de surveillance générale des voies publiques à caractère préventif. 
Ce type de mission de police administrative relève exclusivement de la Police grand-ducale.  Or, malgré une reformulation des conventions avec les sociétés de gardiennage en direction d’une surveillance des biens communaux, la pratique de la surveillance générale de la voie publique perdure et elle est assumée par le collège échevinal de la Ville.

Le gardiennage privé sur la voie publique n’est pas un fait anodin !  Il constitue une attaque en règle contre le monopole étatique en matière d’exercice de la force publique et contre une des bases de l’Etat de droit. En respecter ces principes et veiller à une utilisation raisonnable de l’argent public fait partie du serment que tout conseiller et toute conseillère communal.e  prête en acceptant son mandat politique. Rien qu’ainsi, les deux conseillers déi Lénk qui ont requis l’intervention du tribunal administratif assument leur devoir.

Tout au long des derniers mois, ils ont insisté que ce gardiennage privé n’augmente objectivement en rien la sécurité des citoyen.ne.s et qu’il vaut mieux utiliser les fonds en question pour renforcer la politique de prévention, d’aide aux toxicomanes et de médiation dans les quartier Gare et Bonnevoie. Sans nier les efforts  de la Ville dans cette direction, ils plaident pour une décentralisation des installations du genre “Abrigado” au sein de la Ville afin de réduire la pression sur les quartiers de la Gare et de Bonnevoie, pour la mise en place d’un plan drogues de la Ville, notamment en matière de prévention et de substitution) et pour la création de  plus de logements encadrés.

Au cours des deux dernières semaines, ils ont observé une tendance de la part du Collège échevinal à exagérer certains agissements crriminels et de faire croire que la police serait dépassée par les événements.

Une telle présentation de la part des responsables municipaux tend à créer un climat d’insécurité et de méfiance, qui ne correspond pas à la réalité. déi Lénk Stad demande au Collège échevinal de quitter la voie du populisme sécuritaire, de miser exclusivement sur la Police grand-ducale en matière répressive et d’engager une véritable politique sociale.

Communiqué par déi Lénk Stad

Pensiounsfong: 545 Milliounen € an d’Pëtrolsindustrie investéiert.

Selon les calculs de déi Lénk, le Fonds de compensation investissait en début d’année au moins 545 millions d’euros dans l’industrie des énergies fossiles. Ce constat démontre un manque de cohérence complet de la part du gouvernement. Privilégier les profits à court terme en investissant dans ce secteur est hautement irresponsable face aux défis énormes posés par le changement climatique.

En se basant sur le rapport annuel de 2018 de la SICAV-FIS du Fonds de Compensation de la Sécurité Sociale (FDC), déi Lénk a calculé le montant des investissements du FDC dans les énergies fossiles. Le constat est accablant : le fonds détient des actifs à hauteur d’au moins 545 millions d’euros dans des entreprises liées directement à l’exploitation des énergies fossiles. Par contre, le FDC n’investit que 21 millions d’euros dans les énergies renouvelables.

Le chiffre de 545 millions d’euros correspond aux investissements que le rapport attribue aux différentes catégories en lien avec les énergies fossiles. Le chiffre réel doit probablement être évalué à un montant beaucoup plus élevé, ce en raison des investissements indirects et des investissements dans des entreprises mixtes.

La politique responsable du FDC est surtout symbolique

La politique d’investissement responsable du FDC reste largement symbolique. La liste d’exclusion du FDC, introduite en 2011 après des révélations de déi Lénk, ne contient actuellement que 54 entreprises. Si ces sociétés méritent bien évidemment d’être exclus, le FDC continue d’investir dans de nombreuses entreprises responsables de violations des droits humains ou de conventions internationales.

S’y ajoute d’autres incohérences manifestes. Alors que le gouvernement se positionne contre les OGM, le FDC investit dans des entreprises comme Bayer/Monsanto ou Syngenta. Alors que le gouvernement réclame la fermeture de Cattenom, le FDC investit dans EDF. Pendant que le gouvernement veut lutter sur le plan national contre le tabagisme, le FDC détient des actifs de Philipp Morris ou British American Tobacco.

Une réforme minimaliste en 2017

L’approche en matière d’investissement responsable introduite en 2017, avancée par le ministre Schneider par voie de communiqué, est largement insuffisante et de surcroît très problématique. Avant tout, elle ne vise pas à diminuer les investissements toxiques du FDC, mais uniquement à augmenter les investissements considérés comme responsables. S’y ajoute que la démarche est douteuse. Dans pratiquement chacun des compartiments qui sont labélisés ESG (environmental and social governance) selon le ministre, on retrouve des investissements dans l’industrie pétrolière.  

En amont de la révision de la politique d’investissement du FDC en 2017, déi Lénk a fait plusieurs démarches officielles au parlement pour associer les député.e.s aux discussions. Malgré une résonance positive parmi les député.e.s en commission, où un débat en plénière avait même été retenu, ces démarches sont restées vaines et ont été classées sans suite. Il est assez évident que le gouvernement ne souhaite pas de débat public sur cette question.

déi Lénk continuera à se battre contre les investissements irresponsables

Pour déi Lénk, il est clair que la politique d’investissement du FDC doit être complètement revue. A cet effet, un large débat public s’impose sur la manière dont nous voulons utiliser ou sauvegarder les réserves de la sécurité sociale.

déi Lénk s’exprime pour un désinvestissement complet et immédiat de toutes les entreprises toxiques et douteuses. De façon complémentaire, nous demandons à ce que les réserves soient investies dans l’avenir du pays et de la Grande-Région au lieu de servir à spéculer sur les marchés financiers, par exemple à travers la création de logements ou des investissements dans la transition énergétique.

Chamberbilan 2018/2019

D’Chamberjoer war opgrond vun de Walen am Oktober 2018 an den Europawalen am Mee ganz kuerz. D’Neioplo vun DP-LSAP-déi Gréng huet deementspriechend bis elo nach ganz wéineg vun hire villen Ukënnegungen ëmgesat a bei ville politeschen Erausfuerderungen, déi an den nächste Joren op eis duerkommen nach net Fuerw bekannt.

D’Bekämpfung vun der Logementskris oder  de Klima- an Ëmweltschutz gehéieren zu de Prioritéiten, mee konkret Proposen oder zumindest emol Pistë leien nach net um Dësch. Bei der Oprëschtung dogéint ass de Budget 2019 eendeiteg: d’Ausgabe fir Militariséierung gi weider un d’Luucht geschrauft an d’Regierung affichéiert ëmmer méi hire Wëlle fir sech aktiv un der Oprëschtungsspiral ze bedeelegen.

Des 3 Themefelder si fir déi Lénk an den nächste Méint dann och prioritär:

Resolute Kampf géint d’Wunnengsnout. Déi deier Präisser a Loyer’en sinn an éischter Linn op déi feelend Offer zréckzeféieren. Dass net genuch gebaut gëtt, läit um Manktem u Bauterrain’en. Déi Terrain’en, déi verfügbar sinn, gehéieren gréisstendeels net de Gemengen oder ëffentleche Promoteure wéi der SNHBM oder dem Fonds du Logement, mee e puer wéinege Promoteuren, Spekulanten a Superräichen, déi sech mat der rarer Ressource Buedem un der Wunnengsnout beräicheren.

Eise Fokus läit dowéinst um Kampf géint d’Spekulatioun mam Buedem an an der Mobiliséierung vu Bauterrain’en fir mat ëffentleche Bauprojet’en gënschtege Wunnraum ze schafen.

Klima- an Ëmweltschutz solidaresch schützen. D’Zäregasemissiounen an de Ressourcëveverbrauch vu Lëtzebuerg sinn enorm. Laut Regierung soll dat geännert ginn, andeem nei technologesch Innovatioune klima- a ressourcenneutral  Mobilitéit, Produktiouns- a Konsumweisen erméiglechen. D’Aushängeschëld vun dëser Approche ass d’Elektromobilitéit, déi ouni Pëtrol auskomme soll. Allerdéngs ass des Technologie net ressourcenneutral, am Géigendeel. Se verbraucht rare Metaller, déi et nëmmen op wéinege Plazen op der Äerd ginn an do mat massivem Energieasaaz (Pëtrol a Kuelekraaft) ënnert onméigleche mënschlechen an Ëmweltbedingunge gefërdert ginn. Fir déi Lénk ass dat e green washing, mat dem de Leit virgegaukelt gëtt, et kéint weiderhin esou produzéiert a gelieft gi wéi bis elo. Dobäi gëtt awer ausgelooss, dass aner Äerddeeler de Präis dofir bezuelen a vill Leit zu Lëtzebuerg an Europa de Präis fir déi Technologien net bezuele kënnen.

Eise Fokus läit dowéinst op der kritescher Erfuerschung vun dësen ongerechten an ëmweltschiedleche Léisungen, déi Problemer just verlageren an an Zukunft schlëmmer maachen an um Versuch alternativ Léisungsusätz ze fannen, déi d’Solidaritéit an den Erhalt vun der mënschlecher Ëmwelt an den Zentrum stellen.

Stëmm fir Ofrëschtung a Fridden. D’Regierung gëtt méi aus fir d’Militär wéi fir de Wunnengsbau oder d’Kooperatiounspolitik. D’Ausgaben fir Oprëschtung gehéieren zu den am séierste klammenden Ausgabeposten an de Staatsbudget’en. Donieft hëlt DP-LSAP-déi Gréng och gesetzlech Initiativen, fir Lëtzebuerg méi einfach u militäresche Konflikter ouni UN-Mandat kënnen ze bedeelegen an huet virun zwee Méint en Ofkommes mat den USA ofgeschloss, fir am Weltraumberäich och militäresch ze kooperéieren. D’Regierung wëll aus der Rëschtungspolitik e Business maachen, sou wéi se dat och scho mat de Militärsatellit gemaach huet.

Eise Fokus läit dowéinst op der Bedeelegung um permanente Widderstand géint all Initiativen am Beräich vun der Oprëschtung. Se sinn net nëmmen eng Gefor fir de Fridden, mee schafen och en onduerchsiichtegen a mächtegen wirtschaftlech-militäresche Komplex a lenken nach ëmmer méi Steiergelder dohinner, wou mir se am mannste brauchen.

 “Mir brauche (méi) Demokratie”

Op der Pressekonferenz sinn déi Lénk ausserdeem op d’Verfassungsdebatt an den zentrale Fichier vun der Police zréckkomm.

Déi iwwerraschend Fuerderung vun der CSV fir d’Verfassung méi enger breeder Diskussioun mat der Bevëlkerung z’ënnerbreeden ënnerstëtzen déi Lénk voll a ganz. Des Fuerderung hu mir och scho säit 2015 ëmmer erëm widderholl an hunn an dem Sënn och en alternative Verfassungsprojet ausgeschafft, dee vill weider ganz wichteg Froen opwerft, zum Beispill d’Stäerkung vun de soziale Rechter oder d’Prioritéit fir de Klima- an den Ëmweltschutz.

Des Froe beweegen d’Leit ganz staark an dofir menge mir, dass een eng oppen a breet Debatt muss féieren iwwer dës an aner zentral Stoussrichtunge vun enger neier Verfassung.

Wéi mir säit e puer Woche wëssen huet d’Police an engem Zentralfichier, dem sougenannte casier-bis, all méiglech perséinlech Informatiounen iwwer Persoune gesammelt. Des Informatioune ginn ouni Zäitlimitt gespäichert a gi vu villen Administratioune genotzt, fir iwwer d'”Moralitéit” vun enger Persoun Opschloss ze kréien. Wéi genee den Zougank zu dësen Informatioune gereegelt ass an zu wéi engen Zwecker se iwwerhaapt genotzt ginn, wësse mir bis haut net. Och d’CNPD, déi laut Gesetz vun 2018 dësen Zougrëff kontrolléiere soll, weess net Bescheed.

déi Lénk dränge säit der Verëffentlechung vun dësen Informatiounen op d’Opklärung (HEI an HEI)vun dësem krassen Agrëff an den demokratesche Rechtsstaat an an d’Privatsphär vun dausende vu Leit, déi sech näischt zu Schold komme gelooss hunn.

 

D’Europa vun den Ongläichheete bekämpfen.

« Fir d’Klima ze retten, brauche mir e Systemwiessel“

déi Lénk hu lescht Woch an der Chamber d’gewielte VertriederINNen vun alle Parteie mat enger Resolutioun dozou opgeruff, d’urgence climatique unzëerkennen an deementspriechend ze handelen.

Dës Resolutioun gouf majoritär verworf. Gläichzäiteg gouf vun der Majoritéit eng Motioun proposéiert déi der Klimakris net gewuess ass. Déi politesch VertriederINNen aus de stäerkste Parteien an dem rietsen Eck hunn domat bewisen, dass hire Wëllen zu engem staarken Engagement beim Klimaschutz immens schwaach ass.

Et ass kloer, dass weltwäit d’Multinationalen an déi Superräich am meeschte verschmotzen, an datt d‘Rechnung vun der ekologescher Kris bei deene leie bleift, déi am mannsten dofir kënnen.

Dee Wand muss sech dréinen. D’EU muss deemno de Marché carbone ofschafen, deen den Entreprisen et erméiglech sech e Recht op Verschmotzung ganz bëlleg ze erkafen.

Oft verkafen d’Entreprisen dës Rechter erëm, a maache Gewënn mat Ëmweltverschmotzung.

déi Lénk mengen:

—–> dass, amplaz d’Verschmotzung ze subventionéieren, d’EU déi grouss Verschmotzer iwwer eng CO2 Steier soll sanktionéieren.

—–> dass, d’Energieproduktioun an den Transportsecteur an ëffentlecher Hand soll geréiert ginn an op nohalteg Ziler soll ausgeriicht sinn, wéi d’erneierbar propper Energie an den Ausbau vun de Schinnenetzer.

—–> dass mer der Klimakris just Meeschter gi wa mer eis vun der kapitalistescher Konsumgesellschaft an hire Lobbyen ofsetzen an de Mënsch a seng Ëmwelt erëm an de Virdergrond setzen.

 

„Mir mussen de Steierdumping an der EU stoppen“

Wien huet déi real Muecht an der EU?! Op jiddefalls net d’Europaparlament. D‘Commissioun an de Conseil hunn institutionell gesinn d’Muecht, mee déi real politesch Muecht hunn an der EU grouss Konzerner a Lobbyen.

Mir si konfrontéiert mat enger Zort Imperium. En Imperium vu Konzerner aus Agrarindustrie, der Waffenindustrie, der Pharmaindustrie an de sougenannte GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).

Dogéint ukämpfen heescht dës Supermuechten anstänneg besteieren, fir dass déi ëffentlech Hand dat Geld do kann asetze wou et gebraucht gëtt, am Interessi vun de Leit a net der sënnloser Profiterwirtschaftung.

déi Lénk wëllen dofir ee Vertrieder oder eng Vertriederin an d’EU Parlament schécken, deen/dat zesumme mat de Parteie vun der europäescher Lénker dofir suergt, dass:

—–> Offshore Gesellschafte verbuede ginn ;

—–> Steierdumping a Konkurrenz innerhalb vun der EU gestoppt ginn;

—–> Auditfirmen sech aus de fiskale Gesetzgebungen eraushalen;

—–> dass d’Machenschafte vun de Grousskonzerner an den Auditfirmen entlarvt ginn an d’Leit och doriwwer informéiert ginn.

 

„Ween eng sozial Unioun well, dee wielt déi Lénk.”

Eng ekologesch Politik geet net op d’Käschte vun de klenge Leit. Well eng richteg ekologesch Politik baséiert op staarken ëffentleche Servicer an enger gerechter Ëmverdeelung vum Räichtum.

Kuerz gesot Ëmwelt-a Klimaschutz ginn Hand an Hand mat Sozialpolitik.

D’Liberaliséierung vun den ëffentleche Servicer déi an allen europäesche Länner stattfënnt, ass de Géigendeel vu Sozialpolitik a verschäerft d‘ekologesch Kris. D’Liberaliséierung schaaft wéineg Gewënner, besonnesch bei de Konzerner a vill Verléierer, besonnesch bei de schaffende Leit. Vu Sozialpolitik profitéiert jiddereen.

Dofir fuerderen déi Lénk:

—–> en europäesche Mindestloun deen an all Memberstaat iwwer der Aarmutsgrenz läit.

Dat heescht dat dann och de Mindestloun zu Lëtzebuerg däitlech erhéicht misst ginn.

—–> eng europawäit Aarbechtszäitverkierzung. D’Leit déi mat hirer Aarbecht de Räichtum schafen, mussen net nëmmen anstänneg dofir bezuelt ginn, mee en Deel vun dësem Räichtum soll hinnen och a Form vun Zäitwuelstand ze Gutts kommen.

Pressekonferenz – Aartevillfalt versus sënnlos Stroossen

Obwuel d’Gesetz iwwer d’Finanzéierung vum Contournement vu Käerjeng d’lescht Joer duerch d’Chamber gaangen ass, ass dëse sënnlose Stroossebauprojet nach net definitiv beschloss. E kann ëmmer nach verhënnert ginn.

An e muss verhënnert ginn.

Aartevillfalt a weltwäit a Gefor – a besonnesch zu Lëtzebuerg.

De Bericht vum UN-Rot fir Biodiversitéit, den des Woch publizéiert gouf léisst keen Zweiwel zou. Iwwerall op der Welt a besonnesch och an Europa, stierwen d’Aarten aus an dat mat enger Vitesse, wéi se bis elo nach net do war. D’Gesondheet vun der Natur an intakt Ekosystemer sécheren d’Liewensqualitéit vun eis alleguer. Wa mir dat op d’Spill setzen ass d’mënschlech Existenz op der Äerd wéi mir se haut kenne guer net méi méiglech. Fir d’Biodiversitéit ze retten, muss se geschützt ginn. An dat geet just mat engem Ëmbau vun der Ekonomie, strikten Emweltgesetzgebungen an enger Entwécklung vum Territoire, déi eis Liewensqualitéit an der Zukunft ofséchert. An dat bedeit och iwwerdimensionéiert Megainfrastrukturprojet’en a Fro ze stellen, wéi riseg Supermarché’en, Industriezonen oder sënnlos nei Stroossen.

Lëtzebuerg ass beim Schutz vun der Biodiversitéit a wäertvolle Landschaften de Klasseleschten. Néirens ginn d’Landschaften sou zerstéckelt ewéi hei, vill zesummenhänkend Gréngzonen a Réckzuchgebidder fir Déiere ginn et haut schonn net méi. D’Europäesch Ëmweltagence mécht et ganz däitlech: d’Situatioun vun der Biodiversitéit zu Lëtzebuerg ass alarmant.

De Fall vum Käerjenger Contournement steet fir vill aner Fäll, wou d’Natur mat hire wichtege Funktioune fir d’Liewensqualitéit vun de Mënsche geaffert gëtt fir blann weiderzefuere wéi an de leschte Joerzéngten.

Zu Käerjeng soll eng Natura 2000 Zone geaffert ginn.

Hei soll eng Strooss gebaut ginn, duerch eng Natura 2000 Zone mat Bëscher a Wisen, déi fir seelen Aarte vu Vullen a Planzen en Doheem bidden, wou d’Leit aus der Géigend sech erhuele kënnen, wou d’Biodiversitéit d’Loft nach e bësse propper hält an als natierleche CO2-Späicher d’Klima mat reguléiert.

Des Zone ass geschützt iwwer EU-Direktiven, mee d’Regierung – ënnert Drock vun de Käerjenger Gemengeverantwortleche Wolter & co. setzt sech einfach doriwwer ewech a sicht Weeër fir des Gesetzer, déi gemaach sinn, fir schützenswäert Gebidder ebe grad virun sou sënnlose Projet’en ze schützen. déi Lénk hunn e juristeschen Avis iwwer des Problematik maache gelooss, deen Opschloss gëtt iwwer déi prozedural Problemer bei dësem Projet, an och Pisten opzeechent, fir géint des geplangte Strooss virzegoen. D’Conclusioun vun dësem Avis ass awer eendeiteg: D’Virgoe fir des Strooss duerch e geschützt Gebitt duerchzeboxen ass onrechtméisseg.

Firwat ass de Projet sënnlos? Geet et net em d’Gesondheet vun de Leit, déi zu Käerjeng an der Haaptstrooss wunnen? Jo, dat ass richteg. D’Regierung begrënnt de Projet vun der Strooss och mat den NOx-Wäerter, déi an der Haaptstrooss zu Käerjeng iwwer 40µg/m3 leien a sou d’Loftqualitéit fir d’Leit do beanträchtegen.

Vill weider Informatioune fannt dir an eisem Pressedossier

Regierung a Gemeng maachen näischt fir de Leit op der Plaz elo ze hëllefen.

Sënnlos ass de Projet awer, wëll de Leit do net gehollef ass. Déi Strooss géif sou oder sou eréischt a 5-10 Joer hëllefen. A bis dohinner ass d’Regierung obligéiert d’Bevëlkerung viru gesondheetsschiedlecher Pollutioun ze schützen, an zwar direkt, och ouni nei Stroossen. Dat geschitt awer net. D’Gemeng Suessem an Ëmweltorganisatiounen hu ganz vill Mesure proposéiert, fir direkt ze hëllefen: intelligent Luuchten, Busspuren, Frëschtloftschneisen, e Rondpoint anstatt Luuchten op der wichteger Plaz fir de Verkéiersfloss ze verbesseren, e besseren Takt op der Zuchstreck, e Fuerverbuet fir Camion’en zu de Stousszäiten. Geschitt ass vun all dem guer näischt!

Mee och ouni déi Mesurë geet d’NOx-Belaaschtung haut schonn zréck. Louch dëse Wäert viru puer Joer mat 57µg/m3 nach däitlech iwwer de 40µg/m3,  sou ass de Wäert elo schonn op 42µg/m3 erofgaangen a gouf och schonn ënner 40µg/m3 gemooss. Dat ass net weider verwonnerlech, wëll d’Auto’en méi propper ginn, net zulescht d’Dieselen, déi am Verkaf och zréckginn. Donieft setzt d’Regierung gär massiv op Elektroautoen an déi stousse guer keng Nox’en aus. Firwat also da elo trotzdeem déi Strooss bauen?

Keng nei Strooss. Et gi méi sënnvoll Léisungen, fir Mënsch an Natur.

déi Lénk sinn a bleiwen der Meenung, dass Staat a Gemeng hei an der Verantwortung stinn. D’Liewensqualitéit an d’Gesondheet vun de Leit musse geschützt ginn, jo, mee dat kann net mathëllef vun enger Verlagerung vu vill méi grousse Käschten an Zukunft fir kommend Generatioune geschéien. Dat wier awer bei dëser Strooss de Fall, wëll eis natierlech Liewensgrondlage weider futti gemaach ginn a sou d’ekologesch an d’sozial Entgleisungen duerch politesch Entscheedunge vun haut exponentiell klammend Käschte fir d’Zukunft géife bedeiten.

Dofir wäerten déi Lénk sech weiderhi mat villen Awunner*Innen aus de Gemenge Suessem a Käerjeng an doriwwer eraus géint de Bau vun dëser Strooss asetzen. De Match ass nach net eriwwer, e kann nach gewonne ginn.

Pressedossier – Dossier de presse

Avis juridique – Me Olivier Lang – Avocat à la Cour

Keng Lëtzebuerger Bedeelegung un illegale Kricher !

Dat aktuellt Gesetz limitéiert d’Bedeelegung vun der Lëtzebuerger Arméi op Friddensmissiounen am Kader vun den internationalen Organisatiounen (UNO, EU, NATO). D’Regierung wëll dës Contrainten ophiewe fir d’Arméi kënnen anzesetze wou a wéini se wëll.

Eng Bedeelegung un offensive Kricher ass mat dem Gesetz vum 27. Juli 1992 net méiglech, well hei den Asaz limitéiert ass op Friddensmissiounen, déi am Kader vun internationalen Organisatioune stattfannen, bei deene Lëtzebuerg Member ass.

Mam Gesetzesprojet 7325 wëll d’Regierung de Wee opmaache fir kënne bei all méiglechen Zorte vu Militärinterventioune mat ze maachen. Souguer eng Bedeelegung un offensiven oder laut Vëlkerrecht illegale Kricher gëtt domadder méiglech. Mat dëser Reform kritt d’Regierung d’Méiglechkeet d’Arméi op Krisemissiounen (« missions de gestion de crise ») ze schécken an dat am Kader vu bilaterale Kooperatiounen déi se selwer decidéiert (« dans le cadre de coopérations bilatérales décidées par le Gouvernement »). E Mandat vun der UNO gëtt net gebraucht, genee esou wéineg wéi eng Decisioun vun iergend enger anerer Institutioun. Theoretesch kann d’Regierung also mat just engem anere Land – zum Beispill mat den USA – decidéieren, iergendwou op der Welt militäresch z’intervenéieren, virausgesat et loossen sech op der Plaz Elementer vun Instabilitéit fannen (« facteurs d’instabilité »).

E geféierleche Paradigmewiessel

Mat dësem Gesetzesprojet vollzitt d’Regierung e geféierleche Richtungswiessel a senger Aussepolitik. An den Erklärungen zum Gesetz geet se esou wäit, de Kader vun der UNO an d’Vëlkerrecht als obsolet z’erklären, andeems se d’Necessitéit verdeedegt, ausserhalb vun all Mandat bei ënnerschiddlechen Zorte vun Operatioune kënnen Deel ze huelen. An dat, wéi et heescht, fir seng Zouverlässegkeet vis-à-vis vun den Alliéierten ze stäerken. De multilaterale System vun der UNO, deen déi Lëtzebuerger Diplomatie säit dem zweete Weltkrich verdeedegt huet, gëtt ersat duerch eng Blocklogik.

Dëse Paradigmewiessel ass ëm esou méi problematesch, wëll den internationale Kontext onstabil ass an sech duerch eng staark Militariséierung kennzeechent. Deemno ass d’Gefor fir an illegal Kricher eragezunn ze ginn, ëm esou méi grouss. Amplaz sech dëser Dynamik entgéint ze stellen an de multilaterale Kader ze stäerken, erhéicht Lëtzebuerg säi Militärbudget Joer fir Joer a gëtt mat dësem Gesetzesprojet all Zréckhalung Auslandsasätz op

Nee zur Oprëschtung ! Nee zu enger Lëtzebuerger Bedeelegung un illegale Kricher !

déi Lénk fuerderen d’Regierung nodréiglech dozou op hir Politik z’iwwerdenken. D’Lëtzebuerger Arméi sollt eng reng defensiv Roll spillen oder allefalls u Friddensmissiounen Deel huelen, déi e Mandat vum Sécherheetsrot vun der UNO hunn.

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Pas de participation luxembourgeoise à des guerres illégales !

La loi actuelle limite la participation de l’armée luxembourgeoise à des opérations de maintien de la paix effectuées dans le cadre d’organisations internationales (ONU, UE, OTAN). Désormais, le gouvernement prévoit de se débarrasser de ces contraintes afin de pouvoir engager l’armée luxembourgeoise dans n’importe quel conflit et comme bon lui semble.

Une participation du Luxembourg à des guerres offensives est actuellement prohibée par la loi du 27 juillet 1992. Celle-ci limite l’intervention de l’armée luxembourgeoises à des « opérations pour le maintien de la paix qui sont effectuées dans le cadre d’organisations internationales dont le Grand-Duché de Luxembourg est membre ».

Avec le projet de loi 7325, le gouvernement compte ouvrir la voie pour la participation du Luxembourg à toutes sortes d’interventions militaires, y compris à des guerres offensives ou illégales en vertu du droit international. Il s’autorise à envoyer l’armée dans des «  missions de gestion de crise » et ceci « dans le cadre de coopérations bilatérales décidées par le Gouvernement ». Un mandat de l’ONU n’est donc pas requis, ni d’ailleurs une décision formelle d’une autre organisation internationale. En théorie, le gouvernement peut se joindre à un seul autre pays, par exemple aux États-Unis, pour intervenir de manière offensive dans n’importe quelle région du monde, à condition d’y déceler « des facteurs d’instabilité ».

Un changement de paradigme dangereux

Avec ce projet de loi, le gouvernement opère un revirement particulièrement dangereux dans sa politique étrangère. Dans l’exposé des motifs du projet de loi, il va jusqu’à déclarer obsolète le cadre des Nations-Unies et le droit international, défendant la nécessité de pouvoir agir en-dehors de tout mandat et dans une multitude de types d’opérations pour « renforcer sa fiabilité envers ses alliés ». Le système multilatéral des Nations-Unies, défendu depuis la Deuxième Guerre Mondiale par la diplomatie luxembourgeoise, est ainsi abandonné pour inscrire le Luxembourg dans une logique de blocs concurrents.

Ce changement de paradigme est d’autant plus problématique que le contexte mondial actuel est particulièrement instable et caractérisé par une forte militarisation. En conséquence, le danger d’être entraîné dans des conflits illégaux au regard du droit international est très important. Au lieu de s’opposer à cette dynamique et de renforcer le cadre multilatéral, le Luxembourg augmente son budget de défense année par année et abandonne avec ce projet de loi toute retenue par rapport à des opérations militaires à l’étranger.

Non à la militarisation ! Non à la participation du Luxembourg à des guerres illégales!

déi Lénk appelle le gouvernement avec insistance à reconsidérer sa politique. L’armée luxembourgeoise devrait se cantonner à un rôle strictement défensif ou tout au plus participer à des opérations de maintien de la paix couverts par un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU.

Aktioun: Fir gënschtege Wunnraum – Géint knaschteg Steiernischen.

[LU] Am décke Verkéier an am Stëbs hunn déi Lénk op dëser trouschtloser Plaz op déi komplett Fehlplanung vu ganze Quartier Ban de Gaasperech opmierksam gemaach bei dem de Staat an d’Stad hier Handlungsfräiheet reegelrecht décke private Promoteuren ënnerworf hunn.

De Ban de Gaasperech steet fir 0 Transparenz, fir Luxuswunnengen, eng eenzeg Konsumlandschaft an eng ekologesch Katastroph.

De Ban de Gaasperech ass och beispillhaft fir eng knaschteg Steierpolitik. De ganze Quartier gëtt mat Hëllef vum Immobiliefong Olos deen de Promoteure Becca a Lux gehéiert finanzéiert, déi sech un dem Projet eng gëllen Nues verdéngen. Mat Immobiliefongen a Form vu FIS’en erlaben d’Regierunge grousse Grondbesëtzer a Promoteure ganz Arealer u Terrain’e ze besëtzen ouni dorop Steieren ze bezuelen an am Fall vum Ban de Gaasperech och nach d’Loyere vu Bürosflächen a Luxuswunnengen anzekasséieren.

déi Lénk soe Stop zu de Steierkaddoe fir Immobilienhaien a fuerderen eng sozial an ekologesch Planungspolitik déi vun der ëffentlecher Hand gefouert gëtt an de gënschtege Wunnraum zur Realitéit mécht.

Ried vum Carole Thoma

Ried vum Michel Erpelding

[FR] Dans le trafic et la poussière déi Lénk a tiré l’attention sur l’erreur de planification d’un quartier entier, le Ban de Gasperich. Ici, l’Etat à délégué tous ces pouvoirs d’action à de gros promoteurs de l’immobilier.

Ce triste endroit est associé à une gestion opaque, des appartements de luxe, un consumérisme effréné et l’ignorance totale des critères écologiques.

Le Ban de Gasperich est également représentatif pour une politique fiscale malhonnête. Le quartier entier est financé par le fonds immobilier Olos appartenant aux promoteurs Becca et Lux qui se font un maximum d’argent avec ce projet. A travers des fonds immobilier sous forme de FIS , les gouvernements permettent à de gros propriétaires et promoteurs d’occuper des surfaces de terrains énormes sans payer d’impôts sur ce capital. De plus, dans le cas du Ban de Gasperich ces promoteurs brassent du fric supplémentaire en encaissant les loyers des surfaces commerciales et des appartements de luxe.

déi Lénk dit stop aux cadeaux fiscaux pour les requins de l’immobilier et revendique une politique de planification sociale et écologique menée par les pouvoirs publics afin de créer réellement du logement abordable.

Conférence de presse : déi Lénk donne ses indications aux partis de la coalition

La croissance des inégalités sociales et l’urgence écologique sont les principaux défis des années à venir. Le prochain gouvernement doit être à la hauteur de ces défis et de leurs enjeux.

Qu’il en est ainsi, a été confirmé par deux rapports publiés ces dernières semaines : le rapport sur la cohésion sociale et le travail de la STATEC et le rapport de l’IPCC de l’Onu sur le réchauffement planétaire. Le risque de pauvreté au Luxembourg affiche un nouveau taux record de 18,7% et souligne encore une fois la nécessité de mettre en place des mesures sociales. 18,7% des résident.e.s au Luxembourg ont un revenu qui se situe en-dessous de 1804€, bien en-dessous du seuil de pauvreté. Un nombre croissant de salarié.e.s touchent le Salaire social minimum ou l’équivalence d’un SSM dont le montant net se situe également en-dessous du seuil de pauvreté. Depuis 2016, leur nombre est passé de 12,4% à 15,3%. Pour la majorité des personnes exposée au risque de pauvreté, les frais de logement dévorent la plus grande partie de leur budget.

Le rapport IPCC de l’Onu démontre très clairement que le réchauffement global doit être maintenu en-dessous de 1,5° C, au risque de perdre le contrôle sur les conséquences d’un dépassement de ce seuil. Or, si l’on continue sur la voie actuelle, le dépassement de ce seuil aura déjà  lieu en 2030 et pourra atteindre les +3°C. Ce scénario ne peut être évité qu’en réduisant les émissions à effet de serre de 45% et ce jusqu’en 2030 afin de laisser une marge de manœuvre aux pays pauvres. déi Lénk a traité ces enjeux de manière prioritaire dans son programme électoral. Mais aussi les programmes électoraux des LSAP et déi Gréng contiennent des mesures qui vont dans le bon sens. Désormais, ces deux partis sont tenus de respecter leurs engagements électoraux dans le cadre des négociations de coalition. déi Lénk revendique la mise en œuvre immédiate de mesures sociales pour le logement, les salaires, le temps de travail, la santé et la politique climatique. Tout retardement ou abandon de telles mesures aura non seulement des conséquences fatales sur les conditions d’existence de tous et de toutes, mais met également en doute la légitimité de la participation au gouvernement des LSAP et déi Gréng.

déi Lénk veut influer sur les négociations de coalition de manière critique et constructive. Lors d’une conférence de presse, nous avons fait part de nos revendications qu’un nouveau gouvernement devra impérativement prendre en compte et appliquer.

  • -Augmentation du SSM à 2380€ brut et réduction du temps de travail à 32h hebdomadaires jusqu’en 2030.

 

Au Luxembourg, non seulement les salarié.e.s travaillent plus d’heures par semaine que dans d’autres pays européens, mais il gagnent aussi moins qu’ils ne devraient si l’on prend en compte la forte productivité de travail et le profit généré par les entreprises. Surtout les personnes gagnant le SSM sont touchés par cette injustice. En 2017, 13,7% des personnes ayant travaillé à plein temps sur une année entière ont été exposées à la pauvreté, plus que dans nos pays voisins.

 

  • -Généralisation du Tiers-payant et introduction d’une Couverture Médicale Universelle

 

L’accès à la santé ne doit pas être enfreint par des barrières économiques. En 2017, Médecins du Monde a soigné 784 patients souffrant de problèmes de santé. Ces patients n’ont tous pas pu se faire soigner par un médecin généraliste, parce qu’ils n’avaient pas les moyens de payer en avance les frais de soins, ce qui est obligatoire au Luxembourg si le montant à payer ne dépasse pas 90€.

De manière générale, au Luxembourg, le nombre de personnes sans couverture médicale est estimé à 1500 par Médecins du Monde. Grâce à la généralisation du Tiers-payant, plus personne ne sera obligé d’avancer les frais de factures médicales. La santé n’a pas de prix, quel que soit le revenu d’une personne. Il est important d’aboutir à long terme à un Tiers-payant intégral impliquant un remboursement immédiat et intégral des frais de santé par la CNS. Pour les personnes sans revenu, une couverture médicale universelle devra être garantie.

  • -Mettre fin à la hausse des loyers et à la spéculation immobilière

 

Les commune et l’Etat ont besoin de terrains et d’espaces adéquats pour créer du logement abordable tant réclamé. déi Lénk a écrit un projet de loi qui permet d’adapter le prix maximal des loyers à la réalité économique et financière de la plupart des gens et non à l’estimation des spéculateurs de l’immobiler en quête de profit. Le logement est un droit et non pas une machine à fric. Le prochain gouvernement doit mettre fin sans plus tarder à la spéculation sur les terrains constructibles en abolissant les niches fiscales correspondantes (Fonds d’investissement spécifiques). Il doit à cet effet utiliser tous les moyens légaux à sa disposition et en élaborer des nouveaux, comme par exemple la taxe sur la plus-value des terrains.

 

  • -Prendre au sérieux le changement climatique et s’attaquer à la transition écologique

Le gouvernement doit immédiatement s’attaquer au processus d’élaboration d’une stratégie pour la protection du climat. Un processus semblable à l’élaboration des plans sectoriels doit être amorcé, pour fournir cette stratégie le plus tôt possible. Le Luxembourg a besoin d’un cadre légal pour la politique climatique qui s’étende au-delà des prescription de l’UE et contienne des objectifs sectoriels. En l’occurrence, les émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur des transports doivent être massivement réduites jusqu’en 2030. Ce secteur est en effet responsable de 55% des émissions de gaz à effet de serre. Surtout l’exportation de carburant – le diesel pour les camions en particulier – en est une cause importante. La politique fiscale actuelle du Luxembourg dans le domaine des carburants, permet d’exporter les dégâts environnementaux et de santé en dehors de ses frontières tout en impactant de plus en plus la qualité de l’air et la santé publique à l’intérieur du pays. La pollution atmosphérique provoquée par le secteur des transports ne peux plus être assumée. Le prochain gouvernement doit se consacrer à cette problématique et rapidement en trouver les solutions.

Ongläichheete bekämpfe fir d’ekologesch Kris ze bewältegen.

Ce matin, déi Lénk a tenu une conférence de presse pour attirer l’attention sur un point essentiel de son programme électoral : la crise écologique et ses fondements sociaux.

Grand absent du débat politique jusqu’à présent, la crise écologique et ses conséquences pour la cohésion sociale et l’environnement, semble reléguée dans l’ombre par le faux débat sur l’identité nationale. Soucieux, de pas entrer dans cette logique nationaliste, déi Lénk propose de parler enfin des problématiques qui concernent vraiment les gens et qui, si l’on s’y attaque franchement devront amener le progrès social et la justice qui bénéficieront à notre pays et à toutes celles et ceux qui contribuent à sa richesse.

Tout d’abord, la lutte contre les inégalités sociales se pose comme une priorité pour l’écologie. La crise écologique se fonde non seulement sur ces inégalités, mais elle se trouve renforcée par ce moteur de l’inégalité sociale. Au Luxembourg, le taux de pauvreté parmi la population s’élève actuellement à 16,5%, de même qu’en 2016 le revenu des individus du premier quintille a été 13,2 fois supérieur à celui du dernier quintille contre 9,6% en 2010. Le gouffre des inégalités s’est donc nettement approfondi avec le temps.

déi Lénk planifie d’éradiquer la pauvreté et le chômage dans les années à venir. Par des mesures concrètes tels que l’employeur en dernier ressort, l’augmentation du salaire minimum jusqu’à 2381 euros en 2020, l’investissement dans la construction de logements publics abordables ou encore la mise en place du tiers payant généralisé et la gratuité universelle des transports en commun. Les plus démunis ne contribuent non seulement moins à la pollution que les riches, mais ils en paient davantage les frais. Au croisement des inégalités sociales et de la crise écologique déi Lénk identifie notamment la pauvreté énergétique, les mal-logé.e.s, la prédominance du transport individuel motorisé, la mauvaise alimentation et les problèmes de santé consécutifs. Au Luxembourg, environ 10.000 ménages n’ont pas les moyens de payer leurs fournitures énergétiques dont le montant augmente avec la vétusté du logement. Plusieurs mesures ont été élaborées par déi Lénk pour apporter à court et à long terme des améliorations et de la situation sociale particulière des habitant.e.s et de la qualité de l’environnement : la rénovation énergétique accessible à tous financée par un prêt public dont les frais à rembourser ne dépasseront pas le montant de l’énergie consommée, le prix de l’eau échelonnée en fonction de critères sociaux et écologiques, la gratuité universel et le développement des transports en commun ainsi que l’accès et la participation à la production d’aliments biologiques qui suppose une réorganisation progressive de l’agriculture et un investissement public dans la production biologique locale et régionale. En effet, l’agriculture ne représente que 0,3% du PIB luxembourgeois et 1,2 % des emplois. En revanche, elle est en grande partie responsable de la pollution des eaux et de la perte en biodiversité. Afin d’engager sa diversification et de promouvoir les productions biologiques et/ou locales respectant les critères écologiques, le gouvernement doit changer sa politique de subventionnement qui encourage la monoculture et les productions de masse.

Enfin, pour résoudre la crise écologique et réellement engager une transition écologique, il faut sérieusement revoir nos priorités politiques : Celles-ci ne se trouvent pas du côté de l’optimisation fiscale, ni du côté de l’exploitation et de la privatisation des ressources spatiale ou encore des agrandissements des réseaux routiers et de la privatisation des services publics. Pour déi Lénk, la priorité sociale accordée à l’effacement des inégalités face à la crise écologique, repose sur une mise au point de notre économie reposant sur le travail humain et la création de l’emploi à fort rendement écologique et social, notamment par l’outil de l’employeur en dernier ressort. La planification de notre économie doit être démocratique et écologique. La réussite de ce projet dépendra d’une juste répartition de la richesse et d’une réduction du temps de travail qui permet à tous et à toutes de s’impliquer davantage dans la vie politique et de laisser respirer l’environnement soumis à une surexploitation constante.

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