Syriza : l’antifascisme concret

Il manquait donc deux sièges à Syriza pour obtenir la majorité absolue à la Vouli, le parlement grec. Il lui fallut donc trouver un partenaire de coalition. Le choix fut rapide : il se porta sur l’Anel, qui a obtenu un seul portefeuille, celui de la Défense. Il n’est pas étonnant que ce choix en choqua plus d’un. L’Anel est en effet réactionnaire, mis à part son approche de la question de la dette, contrairement à To Potami et aux restes du Pasok et c’est sur ce point que Syriza et l’Anel se sont mis d’accord. Une collaboration avec des partis économiquement libéraux aurait donc hypothéqué dès le début la réalisation de la promesse électorale fondamentale de Syriza. Quant au KKE (parti communiste grec), il fait encore preuve d’un tel sectarisme ultrastalinien qu’il refuse tout contact avec Syriza.

Faut-il rappeler l’enjeu des élections, à savoir la question de la dette ? Il faut être clair : sans règlement de la dette, sans sortie de la logique de la Troïka, rien n’est possible. C’est la priorité absolue, dans un contexte de crise humanitaire catastrophique. Il s’agit prioritairement de sortir la Grèce de l’extrême droite économique, celle de la violence sociale exercée par les dominants sur les dominés.

Cette alliance signifie-t-elle que la Grèce ouvrirait grandes les portes à un tournant réactionnaire ? Pas du tout. Au contraire, même.

A l’heure où nous écrivons, Tasia Christodoulopoulou, une des figures de la défense des droits humains, a été nommée au poste de secrétaire d’Etat pour les immigrés. Le problème du traitement inhumain des réfugiés a toujours été un axe central des préoccupations de Syriza. Et il le reste, en témoigne cette nomination qui augure une politique humaine qu’aucun gouvernement grec (y compris socialiste) n’a jusqu’à présent osé mener. Sa première mesure déclarée sera d’ailleurs d’accorder la nationalité grecque aux enfants d’immigrés.

Concernant la « menace fasciste » : les politiques violentes que les gouvernements conservateurs et socialistes ont mises en œuvre, imposées par les instances de l’UE, ont achevé de détruire les liens sociaux faisant s’engouffrer le tiers de la population dans la pauvreté avec la perspective d’une aggravation. Un terreau idéal pour les fascistes, notamment ceux d’Aube dorée, qui est passé de groupuscule néonazi à une des principales forces politiques du pays. Une formation qui s’est notamment distinguée par l’agression physique de nos camarades de Syriza, parfois jusqu’à la mort. Le centre-droit et le centre-gauche ont permis à Aube Dorée de progresser. Syriza a mis fin à cette progression. Devant ces faits, les sociaux-libéraux et aux autres sociaux-démocrates devraient faire preuve d’un peu plus d’humilité.

Les socialistes paniquent et on peut les comprendre : une réussite de Syriza, à savoir l’amélioration des conditions de vie de la Grèce ainsi que le redressement de son économie, constitueraient un désaveu cinglant des politiques qu’ils ont menées jusqu’à présent. On comprend donc qu’ils se réfugient dans un antifascisme verbal bien tardif. Ils sont aux commandes à Paris, Rome et Berlin. Sont-ils sérieux quand ils affirment lutter contre l’austérité ? Syriza leur donnera l’occasion de passer des paroles aux actes dans les semaines à venir. Cela concerne aussi le LSAP, notamment lors de la présidence européenne. Les antifascistes sérieux combattent le fascisme en luttant contre le libéralisme économique et les injustices sociales et non pas en agitant des menaces factices, vu les rapports de force au sein du gouvernement . Syriza a besoin de notre solidarité. Le renouveau social et démocratique qu’ils mettent en place constitue le meilleur rempart contre l’extrême droite. Tsipras n’est pas Héraclès. Il ne nettoiera pas les écuries d’Augias en une seule journée. Mais ils peuvent donner un coup de main, au lieu de pointer du doigt les immondices qu’ils lui ont léguées.

David Wagner est porte-parole de déi Lénk

Entre colonie et ancien régime

Cela fait un mois jour pour jour qu’un consortium de journalistes internationaux ont dévoilé plus de 500 décisions anticipées, dites « Tax rulings », suite à une fuite de la société PwC. Un mois que le Luxembourg subirait, selon les dires de nos dirigeants, une attaque en règle qui, selon certains, viserait à annihiler purement et simplement son existence. Les communicants de la place financière ont rapidement riposté par une théorie du complot suggérant que l’attaque visait « l’un des nôtres », le président fraichement élu de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Faire appel à la fibre patriotique du peuple afin de protéger les intérêts des puissants n’a rien de nouveau.

Dans son ouvrage « La richesse cachée des nations », Gabriel Zucman qualifie le Luxembourg de « colonie de l’industrie financière ». Un ouvrage par ailleurs remarquable, probablement le seul décrivant les contradictions sociales du Luxembourg avec tant de justesse, comme si l’auteur y avait passé sa vie. Le terme « colonie » est fort : il nous rappelle l’exploitation crasse de populations africaines, asiatiques ou américaines par les puissances européennes. Mais il est correct dans le sens qu’une colonie constitue un territoire destiné à servir des intérêts étrangers à la population locale.

A cela, on nous rétorquera que la population luxembourgeoise a bien vécu et continue de bien vivre de sa place financière et de ses spécificités fiscales. Certes, on ne peut nier le rôle de la place financière dont la contribution s’élève à environ un tiers du PIB – il conviendrait toutefois de faire le tri entre les activités d’investissement et d’assurance légitimes et le poids des différentes niches fiscales. Et ne pas oublier non plus le rôle joué par les acquis du salariat et de ses organisations – les systèmes de redistribution ne furent pas octroyés magnanimement par les barons de la sidérurgie ou les maîtres de la finance.

Le mantra auquel nous faisons actuellement face est celui de l’inévitable concurrence fiscale. La question que nous posons à ses défenseurs, dont le Premier Ministre, c’est de savoir ce que cela rapporte réellement. Non pas aux bénéficiaires d’« optimisations fiscales », mais à l’ensemble de la société – la seule chose qui compte. Ne nous racontons pas d’histoires : que produisent ces « produits », comme les représentants de la Place les intitulent, à part la possibilité pour le capital et ses détenteurs de s’exonérer de leur devoir de participation financière à la société ?

On peut se poser la question alors que le gouvernement luxembourgeois accable sa population de mesures d’austérité dans un contexte de crise provoqué justement par les bénéficiaires d’optimisations fiscales. La population luxembourgeoise profite en réalité de moins en moins de sa Place, qui constitue un monde à part, car il ne s’agit pas d’une place financière « luxembourgeoise », mais d’une place financière « au Luxembourg ». Nous avons beau être un paradis fiscal pour les multinationales, nous ne sommes pas un paradis pour les salariés qui cherchent à se loger, pour les jeunes dont près de la moitié doivent se satisfaire de contrats à durée déterminée (donc précaires), si ce n’est le chômage galopant. Actuellement, les deux-tiers de la charge fiscale est portée par les ménages. Cette charge risque d’augmenter. Car « grâce » à la concurrence fiscale, au Luxembourg comme ailleurs, nous revenons à une situation d’ancien régime où le seul tiers-état supportait la charge fiscale. Ce qui s’est finalement soldé par une révolution.

David Wagner

L’auteur est porte-parole de déi Lénk

Kloertext vum Marc Baum: An der Zukunft gespart

Marc Baum – Vergangene Woche stellte die Regierung das Budget 2015 mitsamt eines sogenannten « Zukunftspak » vor, der neben hunderten von kleinen bis kleinsten Sparmaßnahmen, teilweise beachtliche Steuererhöhungen für die Haushalte mit sich bringt. Und genau hier zeigt der „Zukunftspak“ sein eigentliches Wesen: es handelt sich um eine Umverteilungspolitik von unten nach oben.  Zur Finanzierung des Staatshaushaltes werden nicht die großen Gewinne von Konzernen oder die beachtlichen Erträge aus Kapital und Vermögenswerten herangezogen, sondern in erster Linie sollen die privaten Haushalte die Budgetkonsolidierung schultern, entweder durch Kürzungen von Sozial- oder Familienleistungen oder durch Steuerhöhungen.

Eine Erhöhung der Mehrwertsteuer ist immer eine sozial ungerechte Steuererhöhung, weil sie Haushalte mit niedrigen oder mittleren Einkommen proportional wesentlich stärker belastet als Haushalte mit hohen Einkommen, da letztere einen verhältnismäßig geringeren Teil aufwenden für Konsumausgaben.

Die geplante Einführung einer neuen Steuer von 0,5% auf allen Einkommen privater Haushalte zur Finanzierung von Sachleistungen bezüglich der Kinderbetreuung entlässt die Unternehmen komplett aus ihrer Verantwortung. Überdies ist sie ihrem Wesen nach eine „Flat Tax“, also ein weiteres Instrument aus dem Gruselkabinett des Neoliberalismus, weil sie keine Steuerprogressivität vorsieht. Diese neue Steuer widerspricht also dem Prinzip, dass breite Schultern mehr tragen können als schwache. Hier werden  wiederum jene Menschen mit kleinen und mittleren Einkommen überproportional belastet.

Am deutlichsten gespart wird aber bei der Familienpolitik (auch bei Alleinerziehenden und sozial Schwachen). Unter dem Vorwand vor allem Frauen die Berufstätigkeit schmackhafter zu machen und der sozialen Prekarisierung von Alleinerziehenden entgegenzuwirken, kürzt die Regierung massiv im Bereich Familie: das Kindergeld für Familien (auch Alleinerziehende) mit mehr als einem Kind wird gekürzt, die Erziehungs- und Mutterschaftszulagen werden ersatzlos gestrichen (auch für Alleinerziehende).  Allerdings werden diese Maßnahmen durch nichts kompensiert, das es Frauen oder Alleinerziehenden erleichtern könnte, Kindererziehung und Beruf miteinander zu verbinden. Auf diese Weise wird weder Frauen der Weg in die Berufstätigkeit erleichtert, noch wird Alleinerziehenden eine Perspektive aus der sozialen Prekarität eröffnet. Bei genauerer Betrachtung verpufft also alles scheinbar Fortschrittliche im Nichts. Und: wieder einmal sind kleine und mittlere Einkommen am stärksten betroffen.

Die Auswirkungen des  „Zukunftspak“ werden unweigerlich die soziale Schere in Luxemburg noch weiter auseinanderklaffen lassen. Diese Maßnahmen, welche die soziale Ungerechtigkeit befördern anstatt sie zu verringern, sind aber weder mittel- und schon gar nicht langfristig zukunftsträchtig.

Zu Gast im Land: Verfassung – Erneuerung oder Kosmetik?

Zunächst hieß es, die Verfassung müsse „der politischen und sozialen Realität angepasst werden“. Kein ehrgeiziges Ziel also. Die institutionelle Krise um das Euthanasiegesetz führte alsdann zu einer Beschränkung der großherzoglichen Befugnisse. Schließlich verlangte der Skandal um den Geheimdienst eine Reflexion über das praktische Funktionieren unserer Demokratie. Aber die langwierigen Arbeiten im zuständigen parlamentarischen Ausschuss wurden (mit wenigen Ausnahmen) nicht von einer breiten öffentlichen Debatte begleitet.

Das wird jetzt anders mit den Referenden, die die neue parlamentarische Mehrheit beschlossen hat. Zumindest drei der vier Fragen berühren in der Tat Kernprinzipien der Demokratie: das Wahlrecht für Ausländer, für 16-Jährige und das Verhältnis Staat-Kirchen. Bisher sind allerdings die Vorschläge der Mehrheit zu den Fragen entweder sehr restriktiv (Wahlrecht für Ausländer) oder sehr deutungsbedürftig (Kirchen).

Dennoch: sollte in diesen drei Fragen eine deutliche Mehrheit für die Neuerung zustande kommen, wäre dies ein kleiner gesellschaftlicher Fortschritt. Der CSV geht er noch zu weit. Fast könnte man meinen, der Abgang Jean-Claude Junckers sollte genutzt werden, um nach einer Phase der bescheidenen Modernisierung wieder mehr Rückschritt zu wagen.

 Aber auch die Mehrheitsparteien bleiben in ihrem bisherigen Entwurf einer neuen Verfassung recht konservativ: „une réforme rassurante mais peu ambitieuse“ schrieb der renommierte Jurist Dean Spielmann.

 Wenig Neues zur Frage der Monarchie: trotz beschnittener Rechte behält der Monarch wichtige Funktionen, die in einer Demokratie eigentlich nur gewählten Organen zukommen dürften. Das von der LSAP versprochene „schwedische Modell“, also nur eine strikt symbolische Rolle der Monarchie, steht bisher nicht zur Diskussion. Geschweige denn die Republik.

Aber sind Thron und Altar denn überhaupt noch die großen Gefahren für unsere Freiheit und Gleichheit? Oder sind es die ökonomischen Mächte, vor denen uns nationale Verfassungen ebenso wir europäisches und internationales Recht vor allem schützen müssten?

Auch der neue Verfassungsentwurf ist noch sehr dem Liberalismus des 19. Jahrhunderts verhaftet. Die unternehmerische Freiheit gilt als Grundrecht, das Recht auf Arbeit aber nur als „objectif à valeur constitutionnelle“, was das auch immer heißen mag. Soziale Sicherheit, Gesundheitsschutz und Rechte der Beschäftigten sind lakonisch in einem Artikel zusammengekleistert, ihre prinzipielle Ausrichtung wird dem Gesetz überlassen – nichtssagend!

Die klassischen liberalen Rechte scheinen immer noch den Sozialrechten übergeordnet, die negativen Freiheiten den positiven Ansprüchen, die Beschränkung der Staatsmacht ihrer sozialen Verantwortung. Damit bleiben wir hinter der internationalen Debatte zurück ebenso wie hinter den internationalen Verträgen, die wir doch mitunterzeichnet haben.

„Das Recht auf Arbeit ist unentbehrlich zur Inanspruchnahme anderer Menschenrechte; es ist untrennbarer und integraler Bestandteil der menschlichen Würde“, heißt es zum Beispiel in einer Allgemeinen Beobachtung zum internationalen Pakt der Sozialrechte.

Aber diese Einsicht, dass die soziale Absicherung in ihren vielfältigen Formen erst die Inanspruchnahme der anderen Grundrechte ermöglicht, ist vielleicht noch nicht bei uns angekommen. Dazu brauchen wir also noch eine breite öffentliche Debatte. Und ja, warum denn nicht auch eine Frage zum Volksentscheid?

 André Hoffmann

Zu Gast im Land: Nationalarchiv in schlechten Tüchern und Händen

Mitten im politischen Sommerloch ließ die liberale Kulturministerin Maggy Nagel verlauten, dass das Nationalarchiv nicht, wie vorgesehen, auf Belval untergebracht werden soll, sondern in der Umgebung der Hauptstadt. Das auf Belval vorgesehene Areal sei zu klein. Seltsam: Das Projekt von Paul Bretz Architectes, das 2003 unter den Vorschlägen von 11 Konkurrenten, in einer europäischen Prozedur ausgesucht worden war und inzwischen von der Regierung aufgegeben wurde, hatte damals Platz genug auf Belval gefunden.

Wir wissen aus informierter Quelle: Das Bauterrain ist nicht zu klein, die Pläne sind bis ins Detail ausgearbeitet, Baubeginn könnte schon morgen sein. (Archives Nationales Belval googeln, da findet man das Protokoll der Jury und Abbildungen. Das Büro Bretz wurde später immerhin für den Mies van der Rohe-Award für sein Projekt des Düdelinger audiovisuellen Zentrums nominiert.) Nun sollen nicht mehr die wissenschaftliche Funktion und der sinnvolle Niederlassungsort als erste Kriterien gelten, sondern die Finanzierungsfrage. Allgemein scheint es so, dass die Mission der zuständigen Ministerin nicht in der Gestaltung einer Kulturpolitik bestehen soll – das kann sie auch nicht – sondern ausschließlich in der Gestaltung einer Sparpolitik in den verschiedenen Kulturbereichen. Doch ist es fraglich, ob die gänzliche Neuabwicklung der Prozeduren überhaupt einen finanziellen Vorteil haben kann.

Die Vorteile des Standorts auf Belval sind offensichtlich: Das Bauterrain ist reserviert und gehört dem Fonds Belval, einer staatlichen Institution. Dieser Standort liegt in unmittelbarer Nähe zur bereits fertiggestellten humanwissenschaftlichen Fakultät der Uni-Luxemburg, die bekanntlich eine Forschungsuni sein soll. Der Bahnhof Belval-Université mit seinen Verbindungen im 15-Minutentakt liegt gleich um die Ecke. Der geplante Standort gehört zur Hochofenterrasse und ist gegen Wassereinbrüche gefeit. Bis vor kurzem herrschte seitens der Regierung Funkstille in Sachen Nationalarchiv bis Wassereinbrüche die „réserve précieuse“ des Archivs bedrohten und die Dringlichkeit des Neubaus, entgegen dem Desinteresse der Regierung an der Frage, wieder ins rechte Licht gerückt wurde. Das „Land“ hat die wissenschaftliche Bedeutung des Archivs erst vor kurzem gründlich dargestellt.

Eine Verlegung des Neubaus in die Umgebung der Hauptstadt würde also eine erneute Suche nach einem Terrain und den Erwerb von Bauland bedeuten, erneute Vorstudien, erneute Ausschreibungen mit allen Kosten, die solche mit sich bringen und könnte keinesfalls eine Einfügung in ein akademisch-wissenschaftliches Umfeld aufweisen, wie sie auf Belval gegeben ist. Baubeginn und Einzug in die neuen Mauern würden um weitere Jahre verzögert. Immerhin ist auf Belval das Terrain bereits bezahlt. Manche werden einwenden, die Nationalarchive gehörten in die Hauptstadt. Dazu gibt es durchaus Gegenargumente, wie die sinnvolle Dezentralisierung der Institutionen und die örtliche Anbindung an die Forschungsuniversität. Die Frage wird von der Kulturministerin sowieso nicht aufgeworfen; sie will die Archive in einem Vorort Luxemburgs.

Nun stellt sich die Frage, was die Ministerin wirklich dazu bewegt, die Archive von Belval weg in die Umgebung der Hauptstadt zu verlegen. Kulturelle und wissenschaftliche Gründe sind es wohl kaum, denn sie ist von Kultur und Wissenschaft unbefleckt, die finanziellen Argumente sind anfechtbar, der Platzmangel eine Lüge. Wer hat sie so schlecht beraten?

Die Antwort ist naheliegend: Sie handelt aus parteipolitischem Kalkül und auf Druck einer retrograden Beamtenlobby. Die Verwurzelung der DP der Frau Nagel ist im Süden (außer vorläufig noch in Differdingen) weitgehend in Frage gestellt, im Zentrum liegt ihre Einflusssphäre. Für manche konservative Beamte ist die Idee, nach Esch zur Arbeit zu fahren, ein reines Gräuel. Dann lieber neben Cactus auf der grünen Wiese in einer Nullachtfuffzehn-Kiste.

 Nun wird es aber Zeit, dass die wissenschaftliche Forschung, die Kulturschaffenden, die Medien, der Ordre des Architectes, die Escher Stadtverwaltung und die politische Opposition auf die Unfähigkeit und die Befangenheit der Ministerin reagieren und den Bau des Belvaler Projekts in der alten oder in einer aktualisierten Form einfordern.

 Frank Jost

 (Frank Jost ist Mitglied des Koordinationsbüros von déi Lénk und Aktivist in Esch.)

Zu Gast im Land: Total real.

Marc Baum – Erstaunliches passiert gerade in Luxemburg.

Es gibt einen in der Form und Breite selten zuvor dagewesenen Konsens der Zivilgesellschaft, die Verhandlungen der EU-Kommission über ein transatlantisches Freihandelsabkommen mit den USA (TAFTA oder TTIP) sofort zu beenden. Diese Forderung wird getragen von Gewerkschaften, Umwelt-, Sozialverbänden, Bauernvereinigungen, Dritt-Welt-Organisationen und Konsumentenschutz. Zu diesen Organisationen unterschiedlichster Ausrichtung stellen sich nun auch die ersten großen Gemeinden, die in dem Verhandlungsmandat der Kommission eine Gefahr für ihre Aufgabe der Daseinsfürsorge der Bevölkerung sehen. Eine Front also, die in dieser Stärke und Vielschichtigkeit nur mit der Anti-Cattenom-Bewegung der letzten Jahrzehnte verglichen werden kann.

Und in der Tat lesen sich die lange geheim gehaltenen Verhandlungsziele der EU-Kommission wie ein schauriges Manifest des Neoliberalismus mit zwei Hauptsäulen: einerseits eine weitere verbindliche Liberalisierung von öffentlichen Dienstleistungen und Ausschreibungen mitsamt einem übermäßigen Investorenschutz, der sich durch private Schiedsgerichte jeder demokratischen Kontrolle entzieht. Andererseits geht es um eine verstärkte Deregulierung (Newspeak: „Harmonisierung“) von existierenden Normen bzw. Sozial-, Umwelt- und Gesundheitsstandards. 

Das eigentlich Erstaunliche ist aber, dass sich, anders als im Falle Cattenom, dieser gesellschaftliche Konsens weder im Parlament noch in der Regierung entsprechend widerspiegelt. Lediglich déi Lénk vertreten im Parlament konsequent die Position der TAFTA-Gegner: eine diesbezügliche Motion für den Stopp der Verhandlungen wurde aber von LSAP, Grünen, DP, CSV und ADR abgelehnt. Auf parlamentarische Anfragen des linken Abgeordneten Justin Turpel zwecks einer Stellungnahme von Regierungsmitgliedern zu den Kritiken der Zivilgesellschaft, antworteten diese, indem sie mit fadenscheinigen Argumenten alle Bedenken in den Wind schlugen und ein Hohelied auf die Wachstumspotenziale eines solchen Abkommens sangen…

Die Kluft zwischen Zivilgesellschaft und Regierungspolitik, die hier entstanden ist, betrifft das Wesen der politischen Repräsentation und sie führt unweigerlich zu schizophrenem Handeln, unter dem die Grünen am meisten zu leiden scheinen. Es ist nämlich weder kohärent noch erklärbar, dass sie in der Regierung eindeutig Position für die Verhandlungen ergreifen – unterstützt durch ihre parlamentarische Fraktion -, aber im Europawahlkampf mit dem sofortigen Stopp der Verhandlungen geworben haben (und so ganz nebenbei damit zweitstärkste Partei wurden).

Der Widerspruch zwischen politischem Wollen (Wahlversprechen) und sogenanntem realpolitischem Handeln führte bei der LSAP zu einer Entfremdung von ihrer gewerkschaftlichen Basis, für die sie von Wahl zu Wahl abgestraft wurde. Die Grünen scheinen diesen Entfremdungsprozess gerade widerstandslos zu durchlaufen, aber halt so wie vieles in ihrer Geschichte: wesentlich schneller. Der Preis für die Partizipation an der Macht ist allerdings groß: die Aufgabe von inhaltlichen Positionen.

Marc Baum ist Gemeinderat in Esch.

Zu Gast im Land: TTIP – démocratie en danger de mort!

(« Zu Gast » au Lëtzebuerger Land, 23 mai 2014)

Thérèse Gorza – Depuis que des informations concernant les négociations ultra-secrètes entre les USA et l’UE sur un accord de libre-échange commencent à filtrer, une opposition de plus en plus forte se forme en Europe et aussi aux Etats-Unis. Elle a fait une telle pression que maintenant, tous les partis déclarent voter contre le traité si les normes européennes sanitaires, écologiques sociales et autres seraient mises en danger, du moins le prétendent-ils – avant les élections européennes. En outre, la Commission européenne a stoppé les négociations sur le tribunal d’arbitrage des différends concernant la protection des investissements et organise une « consultation » citoyenne. Participer à cette consultation a cependant quelque chose d’un parcours du combattant.

Mais même si l’opposition citoyenne obtenait gain de cause sur ces points, il faut continuer à se méfier. Le traité susvisé est beaucoup plus qu’un simple traité de libre-échange.  Les représentants des grandes entreprises internationales veulent un droit de regard lors de chaque nouvelle règlementation – dès le début – pour garantir que leur business ne soit entravé et – pourquoi pas –  œuvrer comme co-législateurs ou écrire eux-mêmes les lois concernant les normes sanitaires, la protection de l’environnement, les droits des salariés ou des consommateurs. Les normes existantes seront également révisées, ce qui veut dire que le combat pour garantir les standards européens n’est pas gagné, même si dans le TTIP elles ne seront pas explicitement mises en cause.  Cela s’appelle « living agreement », accord de négociations en permanence, une idée supportée par les mêmes personnes présentes jeudi dernier à l’European Business Summit au Palais d’Egmont. La liste des représentants de l’industrie, en présence des commissaires européens responsables des relations commerciales, des représentants des principaux groupes du Parlement européen (sauf ceux de la Gauche Unie Européenne) publiée sur le site de l’EBS fait entrevoir qui pose les jalons de la politique européenne. Les opposants à cette réunion ont par contre eu droit à un jour de prison.

Si le « living agreement » qui est déjà intégré dans certains traités commerciaux est accepté, on sera en présence d’une influence jamais connue du grand business sur la politique, visant à rendre impuissants les gouvernements et/ou l’Union Européenne, les empêchant d’agir politiquement dans l’intérêt de leurs citoyens. L’accord signé et accepté par le Parlement européen, celui-ci n’aura plus son mot à dire dans les négociations entre pairs. 

C’est pour cela qu’il faut stopper toute négociation pour un accord de libre-échange et qu’il faut refuser d’institutionnaliser des structures annulant les droits démocratiques des citoyens et citoyennes.

Il faut rompre d’urgence avec la politique néolibérale en Europe qui donne la priorité à la concurrence et aux intérêts des multinationales, qui fait des ravages dans les pays du Sud, qui détruit les systèmes de sécurité sociale mis en place au 20ème siècle, qui creuse le fossé entre riches et pauvres et qui, si elle est poursuivie, nous mènera droit à un nouveau Moyen-âge.

Sauf si – les citoyens et citoyennes prennent leur destin en mains propres. Le mouvement contre le TTIP en est une expression. C’est par cette nouvelle résistance que peut renaître une Europe des citoyens et citoyennes qui sera construite dans le souci du bien-être général où il faut bon vivre, sans guerre et ouverte vers le monde.

L’auteur est membre du Bureau de Coordination de déi Lénk et candidate aux élections européennes

Zu Gast im Land: Einheitsdenken und reife Früchte ernten

Frank Jost – Endlich haben wir eine Regierung ohne CSV! Das ist wohl eine der häufigsten Äußerungen, die man dieser Tage im Ländchen vernimmt. Die andere, zweifelnde, wäre, wie es ohne die gewohnte Vaterfigur wohl weitergehen wird.

Die Vaterfigur hatte einen recht ungeschickten Einstand als Leader der größten Oppositionspartei. „Was ihr (im Bereich der gesellschaftlichen Reformen) vorhabt, hätten wir sowieso umgesetzt, wenn wir in der Regierung geblieben wären.“ Wenn dem so ist, gibt es keinen Grund, Opposition zu machen…

Gründe, Opposition zu machen gibt es allerdings genug – wenn auch nicht unbedingt aus CSV-Sicht. Es ist nicht selbstverständlich, dass drei politische Strömungen mit grundsätzlich unterschiedlicher politischer Biografie sich am Ende so problemlos auf ein gemeinsames Regierungsprogramm einigen können. Der Kitt, der das Ganze zusammenhält ist das Produkt der politischen Konvergenz im Europa der letzten Jahrzehnte und nennt sich liberales Einheitsdenken. Die Sozialisten haben den Bruch mit dem organsierten Salariat zum großen Teil vollzogen, die Grünen haben ihr stetes Streben nach staatstragender Glaubwürdigkeit soweit vollbracht. Im verjüngten Liberalismus der DP finden sie sich wieder.

So werden denn alle liberalen Konterreformen der vorherigen Regierung unter CSV-Führung weitergeführt: Rentenreform, Indexmanipulation, Verschiebung der Einnahmequellen des Staats vom Kapital zum Salariat, viel mehr austeritäres Sparen auf der Ausgabenseite als Beschaffung von neuen Einnahmequellen, um nur die wichtigsten zu nennen. Hinzu kommt die Erhöhung der Mehrwertsteuer, die als Gebühr für Endabnehmer nochmals die Schaffenden trifft.

Auf der Ebene der europäischen Finanzpolitik wird die Linie Friedens ohne Akzentverschiebung weitergeführt: die Finanztransaktionssteuer ist tabu und wenn sie sich noch so aufdrängt, um die Finanzströme und das Vabanque der Banken zu zügeln. In Sachen automatischem Informationsaustausch wird auf einer isolationistischen Position (gemeinsam mit Österreich) gemauert bis geht nicht mehr.

Auf zwei Gebieten bleibt die Regierungspolitik noch näher abzuschätzen. Die Erziehung ist zurück in den Händen der DP, doch wohl nicht auf der back-to-basics-Linie Brasseurs, eher in der Weiterführung der Delvaux-Linie mit einer noch stärkeren Dosis Liberalismus. Kommt die Frage nach der Schule als Instrument zum Ausgleich der sozialen Ungleichheit überhaupt vor?

Um der Misere im Wohnungsbereich zu begegnen geht es nur mit einer radikalen Umkehr, das sagt heute fast jeder. Hier haben die CSV-Kräfte bereits mittels Syvicol Einspruch erhoben, obgleich sie in dieser Frage als völlige Versager besser schweigen sollten. Anhand der Reform der Dotation für die Gemeinden, je nach ihren Bemühungen, den sozialen Wohnungsbau zu fördern, wird sich schnell zeigen, was Sache ist.

Die DP-LSAP-déi Gréng-Regierung wird einige überfällige gesellschaftliche Reformen durchführen. Die Laizisierung von Staat und Schule und andere fortschrittliche Reformen, wie die Abschaffung der letzten homophoben Bestimmungen, wird auch die Unterstützung der einzigen linken Gruppe in der Kammer finden. Es tut nicht viel zur Sache, doch sollte es erwähnt werden: Diese Reformen sind derart überfällig, dass sie längst eine Mehrheit in der Gesellschaft haben. Die neue Regierung ist in der glücklichen Lage, gereifte Früchte ernten zu können.

Der Mut zu Reformen im gesellschaftlichen Bereich betrifft aber noch lange nicht die Demontage der übelsten Auswüchse des CSV-Staats: der Spitzeldienst wird wie vorher mit ein Quäntchen mehr parlamentarischer Kontrolle schalten und walten wie gehabt. Das tragikomische Vortanzen aller früheren und aktuellen Vertreter der bewaffneten Mächte im Staat vor dem Luxemburger Bezirksgericht, deren offensichtliche Verachtung und Verspottung der Justiz wäre ein anderes Übel des CSV-Staats, das von der neuen Regierung mit kräftigem Besen angegangen werden müsste. Aber das wäre doch wohl wirklich zu viel verlangt.

(Frank Jost ist Mitglied des Koordinationsbüros von dei Lénk.)

Zu Gast im Land: Le réveil sera brutal

(« Zu Gast » au Lëtzebuerger Land, 1 novembre 2013)

David Wagner – Non pas que nous ne nous réjouissions pas d’une très probable relégation du CSV sur les bancs de l’opposition. L’attitude ces derniers jours de ce parti face à ce qu’il considère être un ostracisme ne peut que nous conforter dans l’idée qu’il était temps de sevrer les chrétiens-sociaux trop habitués à de fortes doses de pouvoir. Leur attitude n’est d’ailleurs pas étonnante. Imaginez un instant que le Parti communiste chinois soit évincé du pouvoir à Pékin. Que de carrières interrompues prématurément ! Bien plus (ou bien moins) qu’un parti politique, le CSV est avant tout une machine à pouvoir dont le socle repose sur sa capacité à distribuer privilèges et prébendes. La nouvelle configuration pourrait l’affaiblir de manière plus fondamentale, d’autant plus si les ambitions des uns et des autres le plongent dans une longue guerre civile.

Le principal atout du nouveau gouvernement est donc d’avoir chassé le CSV du pouvoir. Et ensuite ? Il faudra bien qu’il gouverne. A déi Lénk, nous l’avons souvent répété : il s’agit de changer de politique et non pas les têtes ou les partis. Cette coalition pourrait-elle faire avancer certaines choses sur le terrain du sociétal ? Peut-être. Mais il ne faudrait pas oublier que le CSV n’est plus le parti ultra-clérical d’antan. Le gouvernement sortant n’était-il pas, par exemple, sur le point de légiférer sur le mariage homosexuel, voire l’homoparentalité ? Quelle sera donc la véritable plus-value de ce gouvernement ?

Les problèmes vont débuter sur les questions plus « matérielles ». Car le vrai « Kulturkampf » ne se joue plus tellement sur les questions sociétales, qui ont conquis peu à peu la majorité de la population. Au 21ème siècle, en pleine crise du capitalisme, c’est la lutte capital-travail qui dessine la ligne Maginot droite-gauche. C’est sur ce terrain que les différences politiques s’établissent fondamentalement. D’ailleurs, avant même que les négociations aient été véritablement entamées, le DP n’hésite pas à marquer son territoire : tandis que Lydie Polfer explique que son parti exclue toute forme d’impôt sur la fortune, Claude Meisch réaffirme son attachement au « salaire minimum » pour jeunes. Plus (ou moins ?) symboliquement, le directeur d’Ernst & Young, Alain Kinsch, a été inclus dans la délégation de négociation. La place financière prend-elle définitivement le pouvoir ? Jean-Claude Juncker ne lui aurait-il pas cédé suffisamment, pour qu’elle le renvoie en lui substituant un gouvernement badigeonné de libéralisme sociétal pour mieux masquer ses canines prédatrices ?

Pendant ce temps, les problèmes sociaux prennent une ampleur qui s’aggrave sûrement et de moins en moins lentement : logement, pauvreté, conditions de travail. Lorsque l’on connaît la réalité du travail dans de nombreuses grandes enseignes (notamment du commerce), l’on se demande si abolir le droit du travail ne changerait plus grand-chose tant il est si peu respecté. Le nouveau gouvernement compte-t-il y remédier ou va-t-il continuer à ânonner ses litanies sur la « compétitivité » ? Après l’euphorie « gambienne » (qui se circonscrit toutefois à certains milieux libéraux « de gauche »), le réveil sera brutal.

L’auteur est co-porte-parole de déi Lénk

Zu Gast im Land: In Syrien hält das Grauen an

(« Zu Gast » im Lëtzebuerger Land, 13. September 2013)

Frank Jost – Die Westmächte wollten wirklich kurzfristig militärische Angriffe in Syrien, doch konnten sie nicht durchführen, vorläufig nicht. Einmal hatten sie in den USA, Großbritannien und Frankreich die öffentliche Meinung gegen sich. Krieg durch noch mehr Krieg stoppen, das kann doch nicht aufgehen! Dann verweigerte paradoxerweise eine kleine Gruppe von rechten, euroskeptischen Tories ihrer Regierung die Gefolgschaft, so dass es in London keine Mehrheit mehr für einen Militärschlag gab. Nachdem nur noch wenige atlantische Mächte übrig waren, die eine Operation jenseits des internationalen Rechts und der UNO wagen wollten, führte die Initiative des russischen Außenministers zum Aussetzen der militärischen Lösung.

Das ist erst einmal gut so. Der geplante Militäreinsatz hätte gar nichts an der dramatischen Lage der syrischen Bevölkerung geändert. Er wäre vor allem ein Machtbeweis des Westens gewesen, ohne Aussicht auf eine spätere Minderung der Massaker. Es darf nicht vergessen werden, dass von den über 100.000 Toten des Bürgerkriegs, 99 Prozent durch konventionelle und nicht durch chemische Waffen umgekommen sind. Hingegen würde ein Militärschlag die Repressalien des barbarischen Regimes von Bachar Al-Assad eher verschärfen als bremsen und dahin wirken, dass der Krieg sich weiter in der Region ausbreitet.

Die Millionen Flüchtlinge in den Nachbarländern Syriens und die Millionen umherirrenden Männer, Frauen und Kinder in Syrien brauchen eine Unterstützung, die es ihnen erlaubt, sich von der Diktatur zu befreien. Es ist am syrischen Volk seinen Weg zu Demokratie, sozialer Gerechtigkeit und nationaler Dignität zu bestimmen, ohne dass die Großmächte in Ost und West dabei ihre Interessen in den Vordergrund stellen. Innerhalb der syrischen Opposition brauchen die fortschrittlich-weltlichen, demokratischen Kräfte Unterstützung auch gegen die Einflussnahme der Islamisten und der bewaffneten gangsterhaften Milizen, die aus der chaotischen Lage Profit ziehen.

Die dieser Tage bekannt gewordenen Aussagen des aus der Geiselhaft entlassenen Journalisten Quirico der Stampa zeigen, wie weit die Situation bereits verfault ist. Es kann auf die Dauer kein Überleben des Assad-Clans an der Spitze des syrischen Staates geben. Es kann aber noch unendliches Leid in der Zivilbevölkerung geben, bis dieses Regime am Boden liegt.

Die in Aussicht gestellte Isolierung und Auslieferung oder Vernichtung der chemischen Waffen ist wohl ein Erfolg, doch darf dieser nicht die schwierige Lage der demokratischen Opposition verdecken, die vor zwei Jahren in friedlichen Demonstrationen das Aufbegehren gegen Assad angestoßen hatte und nun unter der logistisch-militärischen Übermacht des verbrecherischen Regimes leidet und viel mehr Unterstützung braucht.

Wahlkampf hin oder her, es ist nun an der Zeit die Solidarität mit der demokratischen Opposition zu stärken, einen späteren Militärschlag der USA und Frankreichs zu verhindern, gegen Waffenlieferungen an Assad zu protestieren, den Zustrom importierter Islamisten zu unterbinden. Es muss auch Druck gemacht werden, dass die luxemburgische Präsenz im UN-Sicherheitsrat in diesem Sinn einwirkt. Trotz der verwirrenden Meldungen aus Syrien und auch aus den Ländern der Region, wo die demokratischen Revolten noch ihren holprigen Weg suchen, wird bei uns eine Friedensbewegung erneut gebraucht, damit das Morden ein Ende findet und der Nahe Osten besseren Zeiten entgegen geht.  

Frank Jost ist Mitglied des Koordinationsbüros von déi Lénk und Kandidat im Süden

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