déi Lénk, plus forts !

Au sein de la coordination nationale du parti, déi Lénk, on a analysé les résultats des élections communales. Des listes ont été présentées dans six des sept communes les plus importantes du pays, là où résident 200.000 habitants, soit plus de la moitié des électeurs votant au scrutin proportionnel.


Déi Lénk ont été en mesure de porter de « 1 » à « 7 » le nombre de leurs sièges au niveau national et ont été ainsi plus qu’à même d’atteindre les objectifs qu’ils s’étaient eux-mêmes fixés. Dans la capitale, l’obtention de deux sièges est un succès inespéré. A Esch/Alzette, la deuxième ville du pays, où ils gagnent deux mandats, au lieu d’un jusqu’à présent, les résultats, 11 % des voix au total, sont les meilleurs. En outre, dans les troisième, quatrième et sixième communes du territoire luxembourgeois, Differdange, Dudelange et Sanem, un représentant du parti a été élu directement. Si, à Hespérange le nombre des voix est insuffisant pour un siège, il atteint néanmoins un score de 5 %.

Par ailleurs, bien que le LSAP ait pu consolider sa position dominante au niveau communal, il a obtenu moins de voix là où déi Lénk étaient présents sur les listes, ce qui indique que ce dernier ne répond plus aux attentes sociales de nombreux habitants. En ce qui concerne le CSV, et contrairement à certaines déclarations, il se retrouve affaibli et a perdu un nombre non négligeable de voix dans les grandes agglomérations. Le parti libéral, DP, lui, stagne ; il a même perdu quelques voix. Par contre chez les verts, déi Greng, le nombre des mandats communaux a doublé et ils se retrouvent avec déi Lénk, les grands gagnants de cette élection. Le parti populiste de droite, l’ADR, qui a voulu séduire avec des tons en partie très nationalistes, s’est écroulé et ne compte plus que « 4 » sièges au niveau national ; nettement derrière déi Lénk.

Ces résultats amènent certaines conclusions :

Lors des élections communales du 9 octobre un net mouvement vers la gauche se fait sentir. Les perdants sont, avant tout, le parti conservateur, le CSV, et le parti populiste de droite, l’ADR. En contrepartie, le parti de gauche, déi Lénk, se retrouve, partout où des listes ont été présentées, en nette progression.
Depuis sa réintégration au parlement, le parti, déi Lénk, a su s’implanter avec succès au niveau local.
Les deux grands partis au pouvoir, le CSV et le LSAP, perdent du terrain au moment où les questions sociales gagnent en importance et sont portées au centre du débat par déi Lénk.
De cette façon, déi Lénk ont été, au cours des derniers mois, à même d’accueillir de nouveaux membres issus, soit du milieu syndicaliste, soit du milieu écologique, rajeunissant ainsi ses équipes.

VOICI le décompte financier de notre campagne électorale

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